dimanche 26 juillet 2015

Les chorégies d'Orange, Concert symphonique "MAKNIFIK"

Huit mille personnes assises, en silence, sur les gradins inconfortables du théâtre romain d'Orange. Au programme ce soir, un concert symphonique avec au programme Berlioz, Poulenc, Saint-Saëns, sous la direction de Myung Whun Chung. Dans la première partie, Berlioz, Le Carnaval Romain. Excellent mais nous attendons tous le concerto pour pianos et orchestre en ré mineur de Poulenc. Les deux pianistes arrivent Nicholas Angelich et Martha Argerich. Le public les acclame mais laisse percevoir sa préférence pour la pianiste argentine aux cheveux gris. La soirée est douce. Le mistral a cessé de souffler et les chauves-souris s'interdisent de traverser la scène pour ne pas rompre la magie de l'instant. Les notes montent légères sous la présence autoritaire d'Auguste. La musique parle à nos cœurs et à nos âmes et nous savourons cet instant de fusion. Trop court hélas. Nous aurions aimer les écouter encore et encore. Les deux pianistes sont ovationnés. Le public ne veut pas les laisser partir.
Et là, inattendu et grandiose, pour le Bis, ils interprètent une valse et romance à six mains de Sergueï Rachmaninov avec Myung Whun Chung lui même considéré comme un excellent pianiste. Nous avons le sentiment de vivre un moment unique et, à la fin du concert, un ami allemand mélomane averti en oublie la langue de Goethe et de bonheur s'exclame : MaknifiK, apsoloument maknifiK !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire