dimanche 29 juillet 2012

Nager avec les dauphins à Zanzibar !



Zanzibar, l'océan indien, une destination encore méconnue mais au nom enchanteur. Les populations indiennes et arabes y ont laissé une architecture intéressante et les portes sculptées des maisons sont le témoin de ce métissage. Mais que reste-t-il de l'Afrique ? Rien, ou presque rien, si ce n'est une population en grande majorité démunie qui se demande où sont passées et où passent encore les richesses de leur île, car Zanzibar, outre son histoire, offre aujourd'hui un tourisme très cher, pas toujours justifié, même si les plages et la mer turquoise vous font rêver les matins d'hiver lorsque la grisaille et le froid plombent votre moral pour toute la journée.


Stonetown
Zanzibar, avait connu des périodes fastes quand le commerce, et pas seulement celui des épices, avait rempli les poches d'individus qui, dans des bateaux destinés à des contrées lointaines, déversaient de pauvres erres, nés par malchance noirs. La ville de Zanzibar, ou la capitale, jadis très riche, frappe par sa saleté et ses quartiers délabrés. Heureusement quelques hôtels le long du littoral -appartenant à des chaînes ou à des locaux- nous donnent envie de prolonger notre séjour et de partir à la découverte de l'île.


Noix de muscade

Gousses de vanille
Avec un chauffeur et un guide, nous voilà, mon mari et moi, sur la route des épices. Des pauses riches en odeurs, où les épices que l'on ne connaît généralement que sous forme aseptisée, viennent agréablement chatouillées vos narines. Le poivre, le coriandre, les clous de girofles, le cumin, les piments sont à votre portée. Des plantations où tout semble pousser s'étendent devant vous et, avec ravissement, vous voyez les gousses de vanille flirter avec les noix de muscade. Après cette escale olfactive, gustative et bien sûr commerciale, vous poursuivez votre visite de l'île en direction du Nord. Des paysages verdoyants se succèdent et, après quelques heures de route, vous dégustez avec plaisir, sur la plage, un poisson fraîchement pêché. Le lendemain, cap vers le sud et rendez-vous avec les dauphins.

Côte nord
Une petite embarcation vous emmène au large et là, stupeur, des dizaines et des dizaines d'autres embarcations sont déjà là et ont débarqué leur lot de touristes. Les dauphins suivis par ces bipèdes à palmes, semblent s'amuser du rythme qu'ils leur infligent, car après quelques minutes d'un crawl effréné, même les plus entraînés s'en retournent au bateau et demandent, la langue pendante, d'être hissés à bord. Les moteurs recommencent alors à vrombir car, frustrés, ils ne veulent rien perdre de la progression des dauphins. Ce bruit est insupportable et je déplore la présence de tous ces bateaux qui font des ronds dans l'eau et polluent inutilement la mer.

Les dauphins poursuivent leur route sans plus se soucier des touristes, qui, dépités s'en retournent sur la terre ferme. Après ce spectacle auquel j'ai assisté, cramponnée sur mon siège avec un œil rivé sur les cétacés et un autre sur le gilet de sauvetage, j'ai décidé que l'heure était venue de manger. Hé oui, les vacances c'est aussi ça, les découvertes culinaires et à Zanzibar, vous ne serez pas déçus. Un curry bien épicé, s'il vous plaît.


1 commentaire:

  1. Je déplore aussi tout ces bateau qui viennent perturber ces mammifères si beaux et intelligents, je préfère en croiser un lors de ma baignade, comme ce fut le cas à Naples en Floride, les dauphins sont sauvages mais pas farouches pour autant et aiment s'approcher des rivage, curieux il viennent nager prêt de vous, même s'il est impossible de les toucher c'est top!

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