jeudi 20 mars 2014

Un détecteur de mensonges particulier

On se souvient tous de Basic Instinct et de Sharon Stone soumise au détecteur de mensonge pour mesurer ses réactions physiologiques et détecter ainsi si oui ou non elle avait commis les crimes au pic à glace. Mais ce que l'on sait moins, c'est que les premiers détecteurs de mensonges utilisant les réponses physiologiques d’un suspect datent de -1000 avant J.C., et qu'on les trouvait en Chine. En effet, les personnes suspectées de mentir étaient obligées de mâcher du riz sec avant de le recracher et si le rejet était sec, la personne était alors déclarée coupable car la peur assèche la bouche et diminue la salivation.

Lors de mes pérégrinations au Congo, mon attention fut attirée par un objet étrange aperçu chez un antiquaire. Une statuette en bois, d'une trentaine de centimètres, composée de deux parties : d'un socle et d'un buste et de deux bras posé en équilibre sur le socle. Cette statuette était naguère utilisée dans les tribunaux pour détecter si les suspects mentaient ou non. Si la partie mobile de la statuette se mettait à tourner et tombait du socle pendant l'interrogatoire, l'accusé était immédiatement condamné, en revanche, si la statuette restait immobile le prévenu était maintenu en liberté. Ce qui est absolument fascinant dans cette statuette est la façon dont le buste tient en équilibre alors qu'il est simplement posé sans rien pour le retenir. Maintenant pour avoir vu des tribunaux au Congo (Sud Kivu), sans murs, ouverts au vent, juste avec un toit, je me demande, comment cela se passait quand la météo n'était pas faste. Sans doute y a-t-il eu des personnes injustement condamnées parce que les Dieux du vent avaient décidé de se lever. Mais personne ne nous le dira jamais.

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