De Bujumbura trois destinations s'imposaient à nous, l'île Maurice, la Réunion ou Madagascar. Choix ô combien difficile quand on connaît la beauté de ces trois îles. Après concertation, car nous partions à quatre, nous avons opté pour Mada. Mais que visiter dans une île plus grande que la France et qui offre une grande variété de paysages et de faunes, des contrastes intéressants et des températures plus ou moins douces ? Les plages ? pourquoi pas, la mer et le sable fin, ça fait toujours rêver surtout quand il fait -30 à Montréal ou -18 à Pékin. Mais alors, l'est, l'ouest, le nord ou le sud ? Avant de déterminer notre itinéraire quelle est la fiabilité des liaisons aériennes ? Nulle ! Ok, au moins nous sommes fixés. Et le réseau routier ? Hum. Pas génial. Bon, devant cet optimisme, nous avons opté pour la prudence et nous avons choisi des destinations que nous pouvions visiter, à notre rythme, et en voiture. Huit jours à Madagascar ne nous laissaient pas le temps de nous disperser.
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Vue de Tana à partir de l'hôtel restaurant Lokanga. Lieu agréable avec une vue superbe et un bon restaurant |
Commençons d'abord par le commencement : Antananarivo
Après un voyage horrible, car en provenance de Bumjubura tout est toujours compliqué, avec des correspondances épouvantables à Nairobi, (si on décolle), nous voici enfin arrivés à Tana où nous avons déposé nos valises à la Varangue, hôtel charmant dans le quartier ancien, mais qui n'offre en fait que trois jolies chambres stylées. Les autres, dont l'architecture est parfois un peu étrange, ressemblent plus à un garde-meubles de Conforama et, de surcroît, ne sont pas climatisées. Très décevant ! En revanche le restaurant y est très bon et le rez de chaussée ressemble à un musée.
La situation de cet hôtel nous permet de marcher dans la vieille ville au moins la journée et pas longtemps en raison de la criminalité. En authentiques touristes, l'appareil photo en bandoulière, nous voulons photographier la présidence de la république. Pas de chance, nous sommes immédiatement rattrapés par un agent qui se veut menaçant. Heureusement l'Afrique, on connaît ; et surtout les arguments qui font mouche !
Après cet épisode, une pause au Colbert, lieu incontournable de Tana où nous n'avons même pas goûté les chocolats. Tana mérite que l'on s'y arrête quelques jours même si la circulation y est cauchemardesque. Il est fortement recommandé d'avoir un chauffeur car si les panneaux de signalisation sont rares, il est carrément impossible de se diriger par manque d'indication.
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Le palais de la reine à Ambohimanga et la vue vers Antananarivo |
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Le palais royal qui a été partiellement détruit suite à un incendie et qui n'a pas été reconstruit par manque de crédit |
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Impossible d'aller à Tana sans faire les marchés, ce qui est souvent laborieux vu les embouteillages |
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