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mercredi 1 janvier 2014

Les chutes Victoria vues du Zimbabwe


Considérées comme les plus belles chutes au monde avec celles d’Iguaçu et du Niagara, Les Victoria Falls peuvent être admirées aussi bien à partir du Zimbabwe que de la Zambie. Chaque année, des milliers de visiteurs font le voyage pour les immortaliser.

Avant de nous rendre à Durban, nous avons, nous aussi, voulu nous arrêter à Victoria Falls. Une heure et demie de vol de Johannesburg, vingt minutes de voiture et vingt minutes de marche et nous nous retrouvons face à un spectacle magnifique. Longues de près de 2 km, elles sont situées sur le fleuve Zambèze qui constitue à ce endroit la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Elles peuvent atteindre, à certains endroits, une hauteur de 108 mètres.

Connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, "la fumée qui gronde", elles furent baptisées en l'honneur de la reine du Royaume-Uni, "Victoria Falls" par l'explorateur écossais, David Livingstone, qui fut le premier européen à les observer en 1855.

Nous ne connaissons pas encore les Niagara Falls, mais nous irons les voir à notre prochain voyage au Canada, mais une chose est sûre, les chutes Victoria sont absolument spectaculaires.

Dans la brume des chutes:



samedi 17 août 2013

Vacances culturelles en Provence


Culture et sorties: Le Mont Ventoux
Toute l'année, on les attend, on en rêve, on les prépare et enfin elles arrivent, elles sont là,... nos vacances. Un ou deux mois à Orange, dans le sud de la France, pour se ressourcer culturellement. Le bonheur assuré car, même si l'expatriation c'est sympa avec des séjours ensoleillés aux saveurs épicées et aux spas feutrés, le quotidien manque cruellement d'expos internationales, d'art lyrique et de danse classique ou contemporaine. Alors, hop, nos valises à peine posées, nous nous concoctons notre programme et à nous la joie de profiter d'un environnement éclectique car cette région de France est, il faut le reconnaître, particulièrement riche en événements culturels.

Si une partie de la famille opte systématiquement pour le festival d'Aix et la Roque d'Anthéron, notre choix se porte sur les chorégies d'Orange. Normal, nous sommes devenus Orangeois d'adoption. Mais masos, nous ne le sommes pas et au prix des places, nous évitons soigneusement les "stars" qui nous ont déçus. Une fois, mais pas deux. Nos pérégrinations nous ont aussi conduits à Vaison-la-Romaine pour deux ballets, Dada Masilo Swan Lake et Mudéjar de la Compania Miguel Berna et naturellement Avignon pour humer cette ambiance de théâtre. Enfin, nous avons eu beaucoup de plaisir à assister à plusieurs concerts violon, piano- dans le cadre des Musicales en Tricastin organisées à Saint-Paul Trois-Châteaux et Suze-la-Rousse. S'il nous reste encore un peu de temps nous espérons bien voir l'expo de Cézanne à Matisse au musée Granet d'Aix et la boucle sera presque bouclée.

Chaque année, la mort dans l'âme, nous devons amputer notre programme très ambitieux à notre arrivée, car non seulement notre temps est compté, mais surtout, pas encore doués d'ubiquité, nous ne pouvons assister à toutes les représentations qui souvent se chevauchent. Mais qu'à cela ne tienne, pendant notre séjour, notre cœur vit au rythme des émotions, des découvertes et parfois des déceptions, et reboostés, nous repartons, heureux, dans nos contrées lointaines.

Jazz à Orange
image : nosfestivals.fr



mercredi 1 mai 2013

RDCongo - Visite à Baraka, Sud-Kivu

Baraka en quelques images (merci Luca et Eric)

Baptisée Baraka au 19ème siècle par les Arabes qui étaient venus s'installer dans cette ville du Sud Kivu, dans le territoire de Fizi, Baraka, abandonnée par la chance ne ressemble plus à rien. Une ville au bout du monde, accessible uniquement en gros 4x4 robustes, car les routes comme vous l'avez vu dans le message précédent, sont une torture pour la colonne vertébrale.
Camion renversé
Avec les pluies récentes, les routes se sont encore dégradées et le voyage se transforme en véritable expédition. Près de cinq heures maintenant pour relier Bujumbura à Baraka. Des ponts ont été emportés par les eaux et les énormes crevasses qui se sont formées laissent perplexes les chauffeurs non expérimentés. On ne compte plus les camions qui se renversent et les véhicules qui s'embourbent et sur certains tronçons il est recommandé de partir à plusieurs véhicules pour pouvoir être aidés dans les moments critiques, lorsque votre voiture disparaît dans les trous et que seul son toit est encore visible.
Pont emporté par les eaux
Et, toutes ces heures de routes, de fatigue et de stress, pour quoi ? Parce que, dans toute cette désolation les populations ont besoin des humanitaires, sur place, pour bénéficier de leur savoir et de leur aide dans leur quotidien. Belle initiative mais que la route est longue pour que toutes ces personnes puissent, elles aussi, avoir un jour accès à tout ce qui nous semble si normal: l'eau, l'électricité, la santé et l'éducation.

Petite fille sans jouet
Des enfants se sont construit une balançoire
Ecole en banlieue
Rue principale de Baraka
Marché de Baraka
Mur du stade Maendeleo de Baraka
Piste d'atterrissage de Baraka où des avions humanitaires se posent encore
Une rue de Baraka
Au bord du lac Tanganyika près du centre de Baraka




Cases au compound du projet humanitaire GIZ

jeudi 18 avril 2013

Bonne route pour le Congo !

Bujumbura, capitale du Burundi, Baraka, ville du Sud Kivu de l'autre côté du lac Tanganyika, 128 kilomètres et plus de quatre heures de piste pendant lesquelles votre tête semble vouloir se dévisser du reste de votre corps et où vos vertèbres jouent des castagnettes à chaque crevasse. Et des crevasses, il y en a !
 Et dire que cette distance est couverte en France en une heure si, bien sûr, l'on ne redoute pas les radars et la perte de points sur son permis de conduire. Ici les menaces sont toute autres, s'embourber, traverser les rivières, éviter les chèvres, les bicyclettes, les motos-taxis et dépasser des camions en surcharge avec, pour couronner le tout, une armada de mineurs, juchés sur des sacs, des bidons, des jerrycans, du matériel, et tous en équilibre précaire. Mais, pour la Mzungu que je suis, l'expédition vaut son pesant de manioc !



Après voir passé la frontière qui ne prend que quelques minutes grâce au « demi congolais » qui nous est délivré et au maintes connaissances de notre chauffeur, l'expédition peut commencer. Dès que l'on arrive sur le sol congolais, les routes qui ne sont pas les meilleures du monde au Burundi se transforment en chemin caillouteux avec une succession incroyable de dos d'éléphants qui vous donnent tout de suite la mesure de ce qui va suivre.

Après Uvira, ville frontière entre les deux pays, les choses se gâtent. Ne vous aventurez pas à boire un coca car il ressortira par vos narines. Non, trouvez déjà la position qui vous permettra de ne pas ressembler à une poupée désarticulée à la fin du voyage et surtout admirez les paysages. Votre souffrance est très vite récompensée par des paysages splendides, des collines verdoyantes, les eaux bleues du lac et les milliers de palmiers et de bananiers qui bordent la piste. Les villages suspendus dans les collines se décrochent petit à petit pour se rapprocher de la chaussée. Partout, des villages traditionnels avec des maisons en terre et en briques, des puits où les enfants viennent s'approvisionner en eau et des femmes, tout au long de la piste, avec dans le dos des paniers débordants de manioc ou de bois et sur la tête des bidons jaunes de récupération.
 Si vous vous arrêtez surgissent de partout des individus que vous n'aviez pas vus et lors de la traversée des rivières qui peut être une véritable aventure pour un chauffeur non averti, des enfants, parfois nus, parce qu'ils prennent leurs bains, s'approchent de la voiture pour réclamer des bouteilles en plastique pour les remplir de « kotiko », nom de la bière locale.

La route est un spectacle permanent et à votre arrivée à destination, après avoir fait quelques mouvements pour vérifier que tous vos os étaient encore en place, vous n'avez qu'une seule question : Alors demain, on va où ?

lundi 15 avril 2013

Madagascar : Bienvenue chez les lémuriens



Andasibé, 3h30 de route de Tana. Nous avons lu et relu notre guide. On veut les voir. C'est parti. En route pour les lémuriens. Destination la forêt de Mantadia où se cachent les plus gros lémuriens qui existent, les indri-indri, des caméléons et nettement moins drôle, des sangsues. Oui, des sangsues ! Alors, au diable l'élégance. On ne rigole plus, on se couvre, des pieds à la tête et ne nous dites pas que notre look n'est pas d'enfer.
Une première question au guide. Dans votre forêt bien humide, vous êtes sûr qu'il n'y a pas de serpents. Mais non, Madame, vous n'en verrez pas. Il n'y en a pas et s'il y en avait, ils fuiraient. De nature méfiante, je préfère regarder où je pose les pieds. Après quelques mètres, un serpent. Bien-sûr personne ne me croit. Stop. Un serpent insistais-je. Marche arrière.
Oh mais qu'il est beau. Certes, mais c'est malgré tout un serpent. Mon enthousiasme décline. Des serpents et des caméléons. Je n'en raffole pas. En plus, il fait lourd et nous sommes couverts comme si nous devions crapahuter le Kilimandjaro. Dilemme, on se déshabille et on fait le bonheur des sangsues ou on continue à transpirer. Prudence, continuons d'éliminer. La marche dans la forêt est laborieuse et nous glissons sur les souches et les feuilles en décomposition. Mais où se cachent ces lémuriens ? Nous progressons dans la forêt quand notre guide nous dit enfin, regardez en haut dans les branches il y en a un puis un autre. Bref, une famille de lémuriens complètement insensibles aux efforts de notre guide pour établir la conversation. Ils le fixent de leurs gros yeux, nous regardent puis tournent dédaigneusement la tête. Sans doute un problème de fréquence ! Déçus de ne pas les avoir entendu vociférer, nous reprenons notre marche. Deux heures pour 6 lémuriens; il faut bien avouer que la pioche n'a pas été géniale.
Indri-indri
De retour à notre lodge, ruisselants et un tantinet contrariés, l'employée de la réception nous propose de voir d'autres espèces, plus petites, plus accessibles, à dix minutes à pied. Pourquoi pas ? Après tout, nous avons quitté Tana, tôt le matin, pour eux. Alors, allons-y, allons les voir de près. Et de près nous les avons vus ! Des dizaines de lémuriens, curieux, s'approchent de nous, sautent autour de nous et, comme s'ils voulaient nous observer de plus près, d'un bond léger nous sautent sur l'épaule, le bras ou la tête. Aïe, nous n'avions pas prévu de nous retrouver le nez dans leur fourrure. Très douce par ailleurs. Ils s'amusent comme des fous et nous nous prêtons à leur jeu, l'effet de surprise passé. Si par malheur, vous leur présentez une banane, c'est fini, ils ne bougent plus. Ils s'installent sur vous indifférents aux crampes que vous êtes en train de développer. La demie-heure que nous avons passée avec eux fut sans doute l'un de nos meilleurs souvenir de Mada et personnellement il ne tenait qu'à un fil que j'en dissimule un dans mon sac à main.








dimanche 17 mars 2013

Madagascar : Un aller-retour à Ampéfy

Ne croyez pas que nous avons sacrifié cette destination, non, bien au contraire, mais les jours qu'il nous restait à passer à Mada se réduisaient et nous voulions, avant notre départ, voir les lémuriens à Andasibé. Donc, départ de Tana, tôt le matin avant les embouteillages et retour le soir même ; ce qui fut possible car les deux villes ne sont éloignées que de 70 kilomètres. Journée agréable marquée en fin de matinée par la visite des chûtes de la Lily, sous la pluie. Escortés d'un nombre impressionnant d'adultes et d'enfants qui avaient tous quelque chose à nous vendre, nous sommes repartis trempés certes, mais avec des sourires qui se sont accentués surtout lorsque nous leur avons acheté des animaux en pierre volcanique dont... un lémurien. 

Chutes de la Lily
Apre concurrence

Ensuite, déjeuner au bord du lac Kavitaha, puis visite l'après midi des geysers, plus spectaculaires pour leurs couleurs que par la hauteur des jets.

Les geysers d'Amporaky
L'eau n'est pas chaude!


Et puis le tourisme pour les femmes c'est aussi et surtout les marchés. Alors, arrêt sur le chemin du retour pour acheter des articles de vannerie, des chapeaux, et  les fameux paniers malgaches. Beaux, mais intransportables. Ah, coquetterie quand tu nous tiens !

Madagascar : En route pour Antsirabe

Après notre séjour à Tana, nous avions décidé de rester dans les plateaux et de visiter d'abord la ville d'Antsirabé, située à environ 150 kilomètres de Tana. Mais en cours de route, un stop s'est imposé à Behenjy la ville du foie gras. Dur de "petit déjeuner" avec du foie gras que l'on vous propose comme des viennoiseries. Étape gastronomique intéressante mais qui vous accompagne toute la journée.


Sur la route, entre deux somnolences, des jouets en récup, exposés, de très très beaux paysages verdoyants et des maisons accrochées aux collines. Et partout une population pauvre, démunie, qui se déplace souvent pieds-nus, et des zébus pour le transport rural. Dans les champs, des paysans, pauvres, très pauvres, dépourvus de toute machine. Leurs mains et des outils rudimentaires pour labourer les terres et nourrir une famille nombreuse et des enfants qui seront rarement scolarisés.

 
 
Transport rural
Le lac des amants
Après 5 min nous ne sommes plus seuls
Antsirabé est une ville mignonne connue pour ses thermes et ses pousse-pousse. Quel choc que de voir des hommes réduits à l'état d'animaux qui passent leur journée à courir, par tous les temps, pour transporter des personnes. Ces images m'ont été insupportables. Je me demande encore si elles ne sont pas plus dégradantes pour les transportés que pour le transporteur. Question de culture sans doute !

A la gare d'Antsirabe
 


Avant de quitter Antsirabe, nous nous sommes arrêtés chez Marcel pour goûter les bonbons artisanaux. Une séance de préparation bien rodée qui se termine toujours par l'achat de quelques paquets. Vous dire qu'ils sont excellents serait mentir, mais une chose est sûre, ils sont naturels !
Manufacture artisanale de bonbons à Antsirabe

Une semaine à Madagascar


De Bujumbura trois destinations s'imposaient à nous, l'île Maurice, la Réunion ou Madagascar. Choix ô combien difficile quand on connaît la beauté de ces trois îles. Après concertation, car nous partions à quatre, nous avons opté pour Mada. Mais que visiter dans une île plus grande que la France et qui offre une grande variété de paysages et de faunes, des contrastes intéressants et des températures plus ou moins douces ? Les plages ? pourquoi pas, la mer et le sable fin, ça fait toujours rêver surtout quand il fait -30 à Montréal ou -18 à Pékin. Mais alors, l'est, l'ouest, le nord ou le sud ? Avant de déterminer notre itinéraire quelle est la fiabilité des liaisons aériennes ? Nulle ! Ok, au moins nous sommes fixés. Et le réseau routier ? Hum. Pas génial. Bon, devant cet optimisme, nous avons opté pour la prudence et nous avons choisi des destinations que nous pouvions visiter, à notre rythme, et en voiture. Huit jours à Madagascar ne nous laissaient pas le temps de nous disperser. 

Vue de Tana à partir de l'hôtel restaurant Lokanga. Lieu agréable avec une vue superbe et un bon restaurant

Commençons d'abord par le commencement : Antananarivo 


Après un voyage horrible, car en provenance de Bumjubura tout est toujours compliqué, avec des correspondances épouvantables à Nairobi, (si on décolle), nous voici enfin arrivés à Tana où nous avons déposé nos valises à la Varangue, hôtel charmant dans le quartier ancien, mais qui n'offre en fait que trois jolies chambres stylées. Les autres, dont l'architecture est parfois un peu étrange, ressemblent plus à un garde-meubles de Conforama et, de surcroît, ne sont pas climatisées. Très décevant ! En revanche le restaurant y est très bon et le rez de chaussée ressemble à un musée
La situation de cet hôtel nous permet de marcher dans la vieille ville au moins la journée et pas longtemps en raison de la criminalité. En authentiques touristes, l'appareil photo en bandoulière, nous voulons photographier la présidence de la république. Pas de chance, nous sommes immédiatement rattrapés par un agent qui se veut menaçant. Heureusement l'Afrique, on connaît ; et surtout les arguments qui font mouche ! 


Après cet épisode, une pause au Colbert, lieu incontournable de Tana où nous n'avons même pas goûté les chocolats. Tana mérite que l'on s'y arrête quelques jours même si la circulation y est cauchemardesque. Il est fortement recommandé d'avoir un chauffeur car si les panneaux de signalisation sont rares, il est carrément impossible de se diriger par manque d'indication.

Le palais de la reine à Ambohimanga et la vue vers Antananarivo
Le palais royal qui a été partiellement détruit suite à un incendie et qui n'a pas été reconstruit par manque de crédit
Impossible d'aller à Tana sans faire les marchés, ce qui est souvent laborieux vu les embouteillages