L'agence payée comme dans les mauvais films, en catimini, dans un van, notre contrat en main, nous pouvons enfin commencer les
visites. Nous ne restons que trois jours et notre programme est
ambitieux : les Massaïs, le Kilimandjaro et naturellement un jour
de safari.
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En route vers le village |
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Accueil par la propriétaire de la case |
Cette première journée fort entamée par les négociations avec
Procell Tours & Safaris et la banque où nous avons fait le
pied de grue pendant deux heures ne nous laissait juste qu'une
demi journée de découverte massaï. Après nous avoir déposées, ma
fille et moi à une jonction pour rejoindre un jeune guide, nous
avons marché entre les bananiers, les plantations de café et de
maïs pour atteindre un jardin où un déjeuner nous attendait.
Végétarien : du riz, des pommes de terre en sauce, des feuilles
de lengalenga (épinards locaux) et des fruits locaux. Ensuite,
marche vers le village. Les paysages sont beaux et dépaysants et
le nombre d'enfants, curieux et désœuvrés, croît au fur et à
mesure que nous nous rapprochons des habitations. Enfin le
village et des cases disséminées entre les bananiers.
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Foyer Massaï et chambre à coucher |
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Décoration et coin cuisine à l'intérieur de la case |
A
l'intérieur, une odeur inhabituelle incommode nos narines. Hum,
qu'est-ce que ça sent demandons-nous à notre guide ? La bouse
de vache! intéressant ! Nous l'ignorions. Les cases sont
construites en bouse, par les femmes. L'habitat est sommaire.
L'espace le plus vaste est dévolu aux vaches.
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Des vaches contre une jeune femme |
Un Massaï ne serait
pas Massaï sans ses vaches, un espace repas et un lit que la
femme partage avec ses enfants. L'homme, polygame, dispose d'une
case plus grande et y reçoit ses épouses, à tour de rôle. Chose
étrange, aucune case n'a de porte et nous supposons que les
fauves sont éloignés par les fourneaux qui brûlent à
l'intérieur, une partie de la nuit.
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Sur le chemin du retour, dépouillée de mon chapeau et de mes lunettes |
Avant de quitter le village, une photo s'impose avec les
habitants. Un vieux Massaï, à l’œil pétillant, en profite pour
se glisser près de ma fille et l'enlacer. Avant de partir pour
aller visiter le marché massaï, il avait déjà fait sa demande en
mariage. Des vaches, beaucoup de vaches... contre une jeune
fille. Ça demande réflexion !
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