samedi 9 février 2013

Tanzanie : Visite d'un village Massaï

L'agence payée comme dans les mauvais films, en catimini, dans un van, notre contrat en main, nous pouvons enfin commencer les visites. Nous ne restons que trois jours et notre programme est ambitieux : les Massaïs, le Kilimandjaro et naturellement un jour de safari.
En route vers le village
Accueil par la propriétaire de la case
Cette première journée fort entamée par les négociations avec Procell Tours & Safaris et la banque où nous avons fait le pied de grue pendant deux heures ne nous laissait juste qu'une demi journée de découverte massaï. Après nous avoir déposées, ma fille et moi à une jonction pour rejoindre un jeune guide, nous avons marché entre les bananiers, les plantations de café et de maïs pour atteindre un jardin où un déjeuner nous attendait. Végétarien : du riz, des pommes de terre en sauce, des feuilles de lengalenga (épinards locaux) et des fruits locaux. Ensuite, marche vers le village. Les paysages sont beaux et dépaysants et le nombre d'enfants, curieux et désœuvrés, croît au fur et à mesure que nous nous rapprochons des habitations. Enfin le village et des cases disséminées entre les bananiers.
Foyer Massaï et chambre à coucher
Décoration et coin cuisine à l'intérieur de la case
 A l'intérieur, une odeur inhabituelle incommode nos narines. Hum, qu'est-ce que ça sent demandons-nous à notre guide ? La  bouse de vache! intéressant ! Nous l'ignorions. Les cases sont construites en bouse, par les femmes. L'habitat est sommaire. L'espace le plus vaste est dévolu aux vaches.
 Des vaches contre une jeune femme
Un Massaï ne serait pas Massaï sans ses vaches, un espace repas et un lit que la femme partage avec ses enfants. L'homme, polygame, dispose d'une case plus grande et y reçoit ses épouses, à tour de rôle. Chose étrange, aucune case n'a de porte et nous supposons que les fauves sont éloignés par les fourneaux qui brûlent à l'intérieur, une partie de la nuit. 
Sur le chemin du retour, dépouillée de mon chapeau et de mes lunettes
Avant de quitter le village, une photo s'impose avec les habitants. Un vieux Massaï, à l’œil pétillant, en profite pour se glisser près de ma fille et l'enlacer. Avant de partir pour aller visiter le marché massaï, il avait déjà fait sa demande en mariage. Des vaches, beaucoup de vaches...  contre une jeune fille. Ça demande réflexion !

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