Le bicentenaire de la naissance de Richard Wagner qui est célébré
dans le monde entier, ne pouvait échapper à la programmation des
Chorégies d'Orange. Ainsi, son opéra « der Fliegende Holländer », « le
Vaisseau Fantôme », nous a été proposé le 12 juillet.
Étrange, malgré l'annulation de la représentation du 15, le théâtre
n'était pas tout à fait plein. A croire que le compositeur allemand
ne fait pas l'unanimité dans cette ville du Sud de la France. Soit, le spectacle
fut intéressant, la mise en scène audacieuse et les décors
ingénieux. Les voix, pourtant, et particulièrement celle du
Holländer, interprété par Egils Silins, étaient parfois étouffées par
l'orchestre. Phénomène plus ou moins amplifié que j'avais déjà
remarqué dans les opéras des années précédentes. Egils lui-même, après la générale, m'avait confié qu'il lui était difficile d'entendre sa voix, et, avec humour, avait ajouté : « Je ne m'entends pas, mais j'estpère que c'est bon! »
Enfin, c'est dans le troisième acte, que la voix du Holländer,
majestueux à la proue de son vaisseau, domine la scène quand il
surprend Senta et Erik. Et c'était bon.
mardi 23 juillet 2013
Les Chorégies d'Orange - Lang Lang : un moment de vrai bonheur
Incroyable, génial, inouï, extraordinaire, à la fin du concert du
pianiste chinois, les compliments et les adjectifs les plus élogieux
fusaient de toutes parts. Parfois même, des spectatrices, encore sous
l'émotion, essuyaient subrepticement une larme qu'elles n'avaient pu
retenir.
Ce fut un moment de vrai bonheur, un délice, des perles de musiques que Lang Lang nous a offertes dans l'interprétation des sonates de Mozart. Chopin, qu'il affectionne particulièrement, était d'une incroyable beauté. Les sentiments du compositeur fort, émouvant et torturé coulaient sous les doigts du pianiste.
Si l'amour du détail de Lang Lang et son maniérisme sont parfois montrés du doigt par des mélomanes confirmés, qu'importe, sa prestation fut excellente et les rappels au cours desquels il a pu laisser libre cours à sa fantaisie resteront un moment inoubliable des Chorégies.
Ce fut un moment de vrai bonheur, un délice, des perles de musiques que Lang Lang nous a offertes dans l'interprétation des sonates de Mozart. Chopin, qu'il affectionne particulièrement, était d'une incroyable beauté. Les sentiments du compositeur fort, émouvant et torturé coulaient sous les doigts du pianiste.
Si l'amour du détail de Lang Lang et son maniérisme sont parfois montrés du doigt par des mélomanes confirmés, qu'importe, sa prestation fut excellente et les rappels au cours desquels il a pu laisser libre cours à sa fantaisie resteront un moment inoubliable des Chorégies.
samedi 20 juillet 2013
Les chorégies d'Orange - Roberto Alagna : Et de deux !
Il est difficile d'oublier la piteuse prestation de Roberto Alagna dans
Turandot, l'année dernière, aux chorégies d'Orange. Pourtant, les
inconditionnels étaient prêts à excuser, mieux à pardonner leur idole
qui, par manque de travail, avait non pas massacré le Nessun dorma mais
pire, s'était retrouvé sans voix, prétextant qu'il souffrait d'une
maladie qui affectait ses cordes vocales. Soit, le public n'est pas
complètement idiot, mais difficile pour lui d'exiger un certificat
médical. Si on se réfère à une interview qu'il avait donnée, il
n'excellait que dans l'improvisation. A croire qu'il s'agissait d'une
vie antérieure !
Cette année, le ténor était une fois encore programmé aux chorégies dans un concert lyrique avec la soprano Anna Caterina Antonacci, comme si les chorégies ne pouvaient exister sans lui. Et patatra, trois jours auparavant, annulation du concert. Son altesse sérénissime se désistait pour cause de... maladie. A croire que son état de santé se dégrade à chaque fois qu'il doit venir chanter à Orange. Et si la vérité était ailleurs ? A une époque où l'information, même au bout du monde, se propage à la vitesse d'un clic, il est évident qu'une représentation de Roberto Alagna, à Marseille, c'est comme si on y était alors, quand la star est huée, on l'entend les protestations du public, déçu, jusqu'à Orange !
Cette année, le ténor était une fois encore programmé aux chorégies dans un concert lyrique avec la soprano Anna Caterina Antonacci, comme si les chorégies ne pouvaient exister sans lui. Et patatra, trois jours auparavant, annulation du concert. Son altesse sérénissime se désistait pour cause de... maladie. A croire que son état de santé se dégrade à chaque fois qu'il doit venir chanter à Orange. Et si la vérité était ailleurs ? A une époque où l'information, même au bout du monde, se propage à la vitesse d'un clic, il est évident qu'une représentation de Roberto Alagna, à Marseille, c'est comme si on y était alors, quand la star est huée, on l'entend les protestations du public, déçu, jusqu'à Orange !
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