Comme chaque année, je suis dans le sud de la France, à Orange et
cette fois, je cherche désespérément les touristes. Les terrasses
sont quasiment vides et quelques badauds se promènent, à pas lents,
l'appareil photo en bandoulière pour immortaliser leur ennui.
Heureusement pour les spectacles des chorégies, les rues s'animent,
mais ses visiteurs, hélas, ne restent pas. Tout au plus une nuit et
le lendemain ils se font conduire
en
gare d'Avignon pour regagner leurs pénates ou
des lieux plus animés.
Après quelques jours,
le temps s'améliore,
un peu,
le soleil commence
enfin à sortir (le mistral aussi), puis
il recommence à pleuvoir, ce
qui n'encourage
pas à la flânerie. Les restaurateurs font aussi grise mine. La
saison qui a tardé
à débuter
ne laisse pas augurer
des recettes exceptionnelles
et chaque
jour qui passe, timide
et poussif, est un
manque à gagner. Si vous ajoutez
à cela
que les rares touristes comptent
leurs sous comme des auvergnats, se
partagent une crêpe ou
commandent une demie
boule de glace, sûr
que le moral des commerçants ne va pas aller crescendo et pour les
vacanciers que nous sommes, nous
avons de plus
en plus envie de rester blottis dans nos tanières.
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