image: http://www.iwacu-burundi.org |
Il y a deux mois, j'avais émis mon avis sur un
ténor qui avait annulé sa prestation, trois jours avant la date
fixée, aux chorégies d'Orange. Tollé général, une avalanche de
messages, souvent injurieux, m'avait été adressée car on ne touche
pas aux idoles de certains. Soit ! Chacun peut être fan de qui il
veut, tant que la liberté d'expression est respectée. En revanche,
le racisme véhiculé dans les messages qui me demandaient "de
retourner dans mon Burundi" m'interpella.
Il est bien évident que pour tous ces détracteurs qui se cachent derrière l'anonymat, un Africain ou quiconque habitant en Afrique est dépourvu de toute connaissance et de tout sens critique. Je suis de retour à Bujumbura où je réside depuis deux ans et c'est vrai qu'ici, nous ne disposons pas des infrastructures présentes dans les grandes villes européennes, ni de leur éventail culturel. Pourtant les choses bougent. Des initiatives sont prises et des spectacles se montent. Ainsi, vendredi et samedi soir, à l'institut français du Burundi était présentée la pièce de théâtre "Machine 26, couloir C". Une pièce agréable, écrite par Patrice Faye et interprétée par la troupe Burundaise Pili-pili, ce qui prouve la volonté et le potentiel culturels qui existent dans ce pays.
Malgré un prix d'entrée modique (environ trois euros) par rapport aux montants pratiqués en occident, les comédiens n'ont pas ménagé leurs efforts pour monter ce spectacle et divertir le public. Nous sommes bien loin des caprices de stars qui sont payées des milliers d'euros. Alors, pour tous ceux qui critiquent un pays qu'ils ne connaissent pas, je les invite à venir juste une fois au Burundi et ils comprendront ainsi qu'un pays, même pauvre, ne mérite pas d'être traité avec condescendance.
Il est bien évident que pour tous ces détracteurs qui se cachent derrière l'anonymat, un Africain ou quiconque habitant en Afrique est dépourvu de toute connaissance et de tout sens critique. Je suis de retour à Bujumbura où je réside depuis deux ans et c'est vrai qu'ici, nous ne disposons pas des infrastructures présentes dans les grandes villes européennes, ni de leur éventail culturel. Pourtant les choses bougent. Des initiatives sont prises et des spectacles se montent. Ainsi, vendredi et samedi soir, à l'institut français du Burundi était présentée la pièce de théâtre "Machine 26, couloir C". Une pièce agréable, écrite par Patrice Faye et interprétée par la troupe Burundaise Pili-pili, ce qui prouve la volonté et le potentiel culturels qui existent dans ce pays.
Malgré un prix d'entrée modique (environ trois euros) par rapport aux montants pratiqués en occident, les comédiens n'ont pas ménagé leurs efforts pour monter ce spectacle et divertir le public. Nous sommes bien loin des caprices de stars qui sont payées des milliers d'euros. Alors, pour tous ceux qui critiquent un pays qu'ils ne connaissent pas, je les invite à venir juste une fois au Burundi et ils comprendront ainsi qu'un pays, même pauvre, ne mérite pas d'être traité avec condescendance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire